La France veut prévenir la substitution du bisphénol A par le bisphénol B

Publié le 18/03/2021
Résumé: 
L’ANSES propose d’identifier le bisphénol B en tant que substance extrêmement préoccupante (SVHC) pour ses propriétés de perturbation endocrinienne pour la santé humaine et pour l’environnement.
Description: 

Le bisphénol B (BPB) est un substitut à certains usages du bisphénol A (revêtements, polymères en contact avec les aliments…) utilisé dans des pays hors Union Européenne tels que les Etats-Unis.

 

Suite à l’étude effectuée dans le cadre de la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE) concluant que le BPB présenterait des propriétés de perturbateur endocrinien similaires à celles du BPA, l’ANSES a entamé une démarche règlementaire pour la reconnaissance de cette substance en tant que SVHC en réalisant en 2019 le dossier d’analyse de la meilleure option de gestion des risques (RMOA) du BPB.

 

Le 9 décembre 2020, l’ANSES a publié un avis recommandant l’identification du BPB en tant que SVHC pour ses propriétés de perturbation endocrinienne pour la santé humaine et pour l’environnement.

 

Dans le cadre du règlement REACH, l’identification du BPB en tant que SVHC permettrait d’éviter le développement de son utilisation ou de sa fabrication grâce à l’obligation qu’auraient les importateurs d’articles contenant cette substance à une concentration supérieure à 0.1% à déclarer sa présence.

Le dossier d’identification du BPB en tant que SVHC proposé par l’ANSES est en consultation publique jusqu’au 23 avril 2021.

D’après l’ANSES, cette approche pourrait également être étendue à d’autres bisphénols présentant des structures chimiques et effets similaires aux bisphénols A et B.

 

 

Source : https://www.anses.fr/fr/content/le-bisph%C3%A9nol-b-un-perturbateur-endocrinien-pour-l%E2%80%99homme-et-l%E2%80%99environnement